lundi 1 février 2010
Activité de ce blog
La raison est simple: le site de l'Association possède depuis plus de deux ans son propre blog.
Vous y trouverez pas mal d'articles et de commentaires. Certains articles ont été composés par des membres de l'assocaition eux-mêmes. Nous profitons de ce billet pour les féliciter.
à Bientôt sur www.vs-hotel.ch
jeudi 1 février 2007
Communiqué de presse du 1 février 2007 sur les Résidences secondaires en Valais
COMMUNIQUÉ DE PRESSE - 1 Février 2007
Prise de position des hôteliers valaisans sur l’interdiction du Conseil d’Etat de vente aux étrangers :
Chaque jour, les médias relatent la saga des 7 communes touchées par cette interdiction et dénoncent en même temps la pression immobilière sur nos stations touristiques.
Les hôteliers valaisans pensent que :
« Se battre sur la lex Koller, c’est avoir une guerre de retard…. »
La vente aux étrangers n’est pas le cœur du problème, le vrai défi du Valais touristique c’est la proportion inquiétante de résidences secondaires (près de 90% dans certaines stations).
Cette situation découle d’un laisser-aller de certaines autorités communales alors que d’autres ont pris depuis longtemps des mesures de modération. La situation est donc très différente d’un endroit à un autre de notre territoire.
Les inconvénients de l’augmentation vraisemblable du phénomène nous inquiètent, car ils sont nombreux :
- Augmentation des lits froids
- Diminution de l’offre d’hébergement
- Vétusté du parc immobilier
- Difficulté pour les autochtones de se loger
- Coût anormalement élevé des infrastructures publiques
- Dépendance fiscale dangereuse de résidents volatiles
- Dégradation des paysages et de l’environnement
Lorsque l’on sait que la beauté des paysages est la motivation principale des touristes, les hôteliers sont inquiets du développement immobilier irraisonné dans les régions touristiques.
Nous félicitons les projets d’aménagement de lits commerçants dans des projets portés par des professionnels avérés avec une forte structure commerciale (Intrawest et Transmontagne par exemple). Nous dénonçons d’autre part les projets immobiliers déguisés en lits chauds par des artifices rhétoriques.
Nous comptons sur les autorités cantonales pour faire exécuter au plus vite, des mesures minimales en termes d’aménagement du territoire et de règlement de construction pour éviter, si ce n'est trop tard, que nous ayons bradé notre sol et ainsi tué la poule aux œufs d’or.
Patrick Bérod, Directeur
Lits froids - Lits marchands LE DÉFI VALAISAN
Du laisser-faire à la conscience de la planification !
Se battre sur la lex Koller c’est avoir une guerre de retard !
Le vrai enjeu et défi du Valais c’est les lits froids et les résidences secondaires. Force est de constater que ces dernières années les zones à bâtir se raréfient et que les prix des terrains, les loyers excessifs confrontent les stations de montagne à une offre insuffisante de logements à des prix abordables et de lits marchands.
En Valais le nombre de résidences secondaire représentent souvent + du 50% dans les communes touristiques et varient d’un endroit à l’autre (St-Luc 82.8% et Zermatt 45.4%).
Il faut aussi savoir que la progression du nombre de résidences secondaires ne pourra pas être freinée par les limites des zones à bâtir puisqu’en moyenne 40% de ces zones reste constructible.
Les problèmes liés à la multiplication des résidences secondaires sont de deux ordres :
D’abord ceux liés à la structure d’hébergement, ou on observe une forte augmentation des lits froids et une diminution de la part de lits hôteliers dans l’offre d’hébergement avec pour conséquence des stations de moins en moins animées et un cruel manque de lits lors de manifestations importantes (Verbier festival)
La vétusté du parc immobilier car il s’agit de logements trop vétustes ne correspondant plus aux exigences de la clientèle actuelle. De cette manière on «gèle» les lits.
La pression sur les ressources foncières de plus en plus rare se traduit par une explosion des prix mettant en difficulté la population locale et les indigènes pour trouver un logement ou accéder à la propriété. Ces problèmes se répercutent aussi sur les salariés permanents et les travailleurs saisonniers.